Un peu surpris de ce comportement qu'on attribuerait bien facilement à une Rushuiste aguerrie, l'eniripsa reprit:
-Vous comprenez mal mon propos. Je dis que c'est votre point de vue personnel, et que certains de vos membres apprécient de combattre. Nous en avons eu la preuve. En ce sens, un amusement peut être trouvé des deux côtés. Certains ont même déjà remporté certains combats, et je ne doute pas qu'ils en furent satisfaits. Nous n'avons que faire que vous nous traitiez d'imbéciles, puisque ceci ne changera en rien, vous l'aurez sans doute deviné, les fondements de notre guilde.
Pour ceux qui comme vous, exècrent le combat, et ne veulent participer à ce conflit, s'il vous faut vraiment énoncer les possibilités: celle que vous semblez pratiquer, rester dans des territoires où l'agression est prohibée (ou s'aventurer en dehors très rapidement), en est une. Renoncer à l'appartenance bontarienne en est une autre. Prêter allégeance à la cité sombre, comme certains l'ont déjà fait, en est une dernière.
Je prends acte de votre refus absolu d'ambassadeurs. Vous ne nous craignez pas, nous sommes faibles (d'esprit et de corps, probablement), mais vous refusez toute interaction, qu'elle soit physique ou verbale. Qu'il en soit ainsi, même si je suis convaincu que c'est clairement la pire des solutions pour conserver un tant soit peu de dignité, et que cela conduira nécessairement à un durcissement du conflit. Si nous avons à nous plaindre de certains comportements qui outrepasseraient les règles universelles qui régissent notre monde, comme nous en avons déjà eu l'expérience, nous nous adresserons directement aux instances supérieures. Et dans le cas où nous aurions à vous passer un message, nos ambassadeurs discourront directement dans notre monde, que vous ne régissez pas... encore.
Djaulement vôtre,
Yopimarus