(Je me permet de copier/coller celui-ci[Qui instaure mon event] dans cette partie du forum. J'écris des Rp mais je n'ai jamais pensé poster mes Rp dans "La plume vodkaïenne"... J'pense que j'pourrais poster ici plus souvent, celui-ci j'le trouve réussi, alors le premier de mes Rp [Que je poste dans cette rubrique]. Les suivants à venir.)
Le temps coule et défile, sans s'arrêter, voleur de nos émotions passées,
Nous, ses victimes ne pouvant que subir.
Le monde était lumineux et bon, nul ne pouvait se douter que sous cette terre fleurie se cachait la terreur. Beauté merveilleuse d'un été. Les oiseaux volaient d'arbre en arbre, chantaient, les écureuils les observaient en dégustant des noisettes du haut de cet arbre légendaire d'Amakna. Tout semblait calme et promettait un avenir serein dans cette majestueuse verdure.
En silence, se jouait les derniers pas du temps, de notre monde.
Ils étaient rassemblé, assis sur les bancs, sautant à pieds joins sur des dessins sur le sol. Des éclats de rire virevoltèrent jusqu’aux oreilles des oisillons qui se stoppèrent pour observer. Et pourtant, isolé, dos contre l’arbre, les yeux fermés, ses longs cheveux blonds incandescents volèrent au gré du vent.
…*Piimousse…*
Elle respirait lentement, souffle haletant et retenu de force.
« Piimousse ? Que fais-tu ici seule ? » Demanda-t-il suspicieux.
Eloriak était devenu au fil des années un leader au sein de son clan Vodka Blue, secondant Piimousse dans les bons et mauvais moments. Son regard plongea dans le sien dès qu’elle ouvrit les yeux vivement et compris le danger que venait de ressentir Piimousse.
« Je… Je ne sais pas, ne sens-tu pas ce qu’il se passe ? Un vide au fond de ma poitrine, mon cœur arraché violement.»
Derrière eux, encore à la fête, tous pris d’une folie continuèrent à fêter leur rassemblement. Etaient présents, plusieurs clan. Les premiers à rejoindre les festivités étaient les Lumières Déchues, Représenté en avant par la douce et délicate Mifflue. Quelques minutes plus tard, derrière eux, étaient arrivés les Never Say Die, emmenés par Nemailya, et enfin, La Trance-sans-dante dirigée par Fee-ka-lynn et Obi-wan.
Tout ce beau monde chatoyant... Et pourtant...
Piimousse se repoussa de l’arbre vénérable pour faire quelques pas… Et prononça quelques mots : « Tout a une fin… Le temps nous emportera, » Elle se stoppa et prononça en fermant les yeux « …Igust… »
C’était lui aussi, un secondant de Piimousse. A peine le mot prononcé, il apparut derrière elle en un éclair. De chaudes et brillantes larmes coulèrent le visage angélique de Piimousse...
« Tu sais quoi faire… » Dit-elle avant de lever son regard péniblement vers Igust.
« Veux-tu vraiment impliquer tant d’âmes innocentes ? » Dit-il dans le doute de ce qu’il devait faire.
« Nous aurons besoin d’eux » Sûre d’elle. Igust disparut pour se rendre devant la foule encore sous la fougue de la fête.
Il se contenta de stopper le temps, disciple de Xelor, grand maître du temps, et chaque personne, chaque âme se retrouva immobile, sans vie. Chaque membres, compris Piimousse restèrent sur place.
Les lèvres d’Igust se mettent alors à prononcer un dialecte incompréhensible quand tout à coup, dans un grand éclair de lumière tout le monde disparu.
Encore sous le choc, frissonnant, Igust à son tour, se mis à disparaître…
Sauvé étaient les victimes du courroux. Ils disparurent à temps.
*Amakna, Bonta, Brâkmar, Pandala… Et bien d’autres pâturages se retrouvèrent sans dessus dessous. Les Dieux, eux même détruisent dans le chaos leur propre monde.
La vie quitta le monde des douze… Restait les seuls joyaux peuplant le ciel que sont les étoiles étincelantes.*
« Booooooooonjour ! Bienvenu sur Pada’kor ! Je suis Prenelle Pa’d’sac pour vous servir ! » Dit une vieille folle dont on lisait dans le regard le résultat de tant d’années de solitude.
Regards d’incompréhension et de peur de la foule… Piimousse apparut devant Prenelle Pa’d’sac avec Igust derrière elle: « Laisse nous quelques minutes » Elle prend la parole.
« Écoutez-moi ! Le temps du monde des douze est révolu ! Considérant ce monde comme corrompu et décadent, les Dieux reprirent ce qui est leur. Vous êtes ici dans le monde « Vitam », indépendant du monde des douze dirigé par Prenelle Pa’d’sac, une femme dont l’histoire est passionnante, digne d’un feu de camp dans les champs Ingals, mais nous n’avons pas le temps. Igust ici présent a le pouvoir de remonter le temps au moment ou bascula le destin de notre monde. Cela remonte à une centaine d’années… Un groupe d’aventurier qui voyageait de contré en contré à la recherche de richesse, d’or et d’objet de valeur se retrouvèrent en possession de l’héritage des Dieux : Les dofus. La soif de pouvoir et de puissance les consuma, ils sont rapidement devenus incontrôlables, les regards vides de sens, vide de vie, ils ravagèrent tout sur leur passage, sans pitiés ni compassions. Feu après feu, maison après maison. Il existait un monde appelait «Pascada», inconnu de notre génération, il fut anéanti et ravagé par les pouvoirs des aventuriers que l’on surnomme dans légende « Les Chevaliers du chaos. » Nous devons retourner à l’époque de ces chevaliers et les combattre ! Je sais que je peux paraître folle de vouloir affronter les détenteurs des chevaliers du chaos… Ces chevaliers ont été punis par les Dieux, mais ces derniers ont fait tomber leur jugement et comprirent qu’une telle erreur se reproduira tôt ou tard. Nous devons prouver notre vaillance ! Et sauver Notre monde ! »
Piimousse avait le regard humidifié par un flot de larmes, une émotion grande envahie la place ou s’était installée la foule… Quand soudainement, aux yeux de Piimousse, espérant encore, ayant encore au fond d’elle cette petite lueur qui guidait son cœur depuis sa naissance se leva un poing au beau milieu de la foule, comme la révélation d’une solidarité. Et chaque poing de chaque personne se dirigea vers le ciel azur.
Le temps était devenu agréable à vivre, l’oppression avait disparue pour laisser placer à une vague d’émotion.
« Alors nous suivrons un entraînement ! »
Prenelle Pa’d’sac resurgit alors et montra le chemin en pointant seulement du doigt un couloir qui avait l’air sans fin…
C’est le commencement….