Un confrère poete ! (con de frère wai. è_é)

Noirceur

J'ai les idées noires
Peut-être un espoir
Espoir si dérisoire
Et bonheur illusoire

J'ai les idées noires
Elles font de mon mal être une infamie
Me rongent tranquillement, et cette utopie
D'un jour les oublier, ce fut sans espoir

J'ai toujours les idées noires
Et toujours si peu d'espoir
C'est surement cette chienne de vie
Dont instinctivement je me méfie


Triste époque

Perdu dans ce pesant silence qu'on m'impose
Obsédé par la blessure de mon coeur trahi
Interloqué et langui dans tes bras amis
Ma peine s'éveille et dévoile cette pensée morose

Cette lubie qu'un jour on puisse tout libérer
Morceler les barrières, braver l'interdit
Repartir de rien, laisser la peine parler
Est tellement impensable, dans ce monde défraichi

Peut-être devrais-je m'émanciper de tout
Arrêter de penser que ce consensus mou
N'a rien d'anormal ; ne plus rêver, ne plus rire
Est devenue chose normale, voilà le pire.

Cette ôde a l'époque qui maintenant se déroule
Où toujours aussi perdue, ma peine s'écoule
Où invariablement, malgré moi je suis muré
Se dirige vers ce mur où elle vient s'écraser.



La main

Aurais-tu oublié
Longue et élancée
Ou mal proportionnée
Comme vous êtes liés

Utile et obéissante
Cet outil si maniable
Toujours aussi serviable
Mais jamais assez causante

Un jour elle se rebellera
D'aucun ordre elle ne répondra
Plus jamais elle ne s'animera
Stupéfait, tu t'indigneras

Tu pourras toujours le regretter
Ta main blasée t'enverra promener
Puis tu vas finir pas sombrer
Dans un handicap bien mérité

Elle sera ton plus abject ennemi
Au femmes elle fera des gestes obscènes
Au bout du bras avoir une anarchie
Se mettre à dos sa main, voilà ou ça mène...



Bête de scène (ode à Cruor)

Pour ce moment fugace
Tu es prêt a tout
Il faut que tu le fasses
Aller jusqu'au bout

Tu pars de peu pour en faire des montagnes
Tu divagues et peu à peu et cette folie te gagne
Mon regard attentif observe tes déboires
Voilà, tu l'a eue, ta minute de gloire

Tu regardes autour de toi chagriné
Que ce fugitif instant soit terminé
Le public appréciait seulement tes soucis
Tu peux à présent mettre fin à ta vie


Insoumis(Prison rpz)


Incarcéré, transi de froid
Je n'en dors pas
Je me laisse le temps
Je ne dors pas, j'attends

Impossible de circuler
Il faut que je fasse ce qu'on m'ordonne
Qu'aux donneurs de leçon je pardonne
Faudrait pas y compter

J'évite que l'on m'oublie
Car dans ce péché j'expie
Rester sage et trop pardonner
Revient à soi-même se châtier


(Pas de titre)



J'ai faim de liberté
Je m'en souviens encore
Cette liberté volée
Qui fait frémir mon corps

Perdu dans la forêt, je m'enivrais
De cette lugubre euphorie
Le vif souffle de vie
Que le vent m'intimait

Néanmoins, je ne désespère pas
L'espoir fait vivre, et sans cesse je songe
À ma libération, ponctuel mensonge
À ma veine penser que ce n'est qu'un mauvais pas.



Bon voilà, c'est certes pas très gai, mais je tenais à vous faire part de son talent de poète... x)